Alice du fromage

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Billets qui ont 'Melville, Herman' comme nom propre.

mardi 26 février 2013

Recherches sur la Palestine et ses environs

La lecture de Clarel de Melville (le déchiffrage patient, plutôt) m'amène à me constituer une bibliothèque de liens (je n'arrive pas à déterminer ce que peut être "the Urn" du Christ: urne, tombeau, châsse? Autel? Pas de photo, tombeau doit être le plus probable. Comme toujours, j'utilise beaucoup Google Images).

des photos de Jérusalem
le tombeau du Christ à 360°
l'oasis de Ferian (blog très intéressant, dommage que je ne lise pas l'italien
(prière musulmane devant la cathédrale de Milan)
des nuances de vert
un lexique d'hébreu pour identifer certains lieux
ou encore des cartes (à noter les précisions sur les températures du jour: il ne fait pas si chaud!)

lundi 21 janvier 2013

Melville

Quelques notes de cours sur l'AT (Ancien Testament) me font me demander s'il existe un commentaire systématiquement biblique ou bibliste de Melville.

Notes
Ps 74 v13: toi qui fendis la mer par ta puissance qui brisas les têtes des monstres sur les eaux, toi qui fracassas les têtes de Léviathan pour en faire la pâture des bêtes sauvages

Gn 1 utilise le mot «luminaire» pour dire soleil et lune, c'est le même terme (en hébreu) pour les lampes de la Tente de la rencontre (Ex 35, 8, 14; Lv 24,2; Nb 4, 9, 16)
La citation du Psaume se réfère naturellement à Moby Dick (ou plutôt l'inverse ; elle fait peut-être partie des citations reprises en exergue du livre), la deuxième m'évoque Clarel, les lumières tremblantes qui reviennent dans les premiers chants, étoiles ou flammes. Combien d'autres résonnances dont je n'ai pas conscience? 150 chants, 150 psaumes. Coïncidence? Kinbote et Saussure veillent sur moi.

Le soir la neige a fondu dans les rues, il en reste sous les bancs.

J'ai raté un cours de grec au moment de la mort de ma grand-mère et je n'ai jamais vraiment repris le rythme depuis. Examen samedi, ce qui m'inquiète, c'est le temps (je veux dire la durée de l'épreuve, pas la météo!).

jeudi 11 octobre 2012

Moisson de la journée

Un polycopié de Clarel (introduction et notes incluses), Les Falaises de marbres (quatorzième édition de 1943 !!) et d'énormes chaussons Guinness qui ont rendu jaloux nos voisins de table. (A celui qui voulait me les piquer, il a fallu que j'explique qu'il avait les pieds trop grands, ce qui était sans doute un mensonge car ils (les chaussons) me paraissent extensibles.)



R est entré au PI. Cela me met le moral dans les chaussettes, d'un autre côté je suis curieuse de voir combien de temps il va résister à leur bêtise.

samedi 16 octobre 2010

Melville

Tout bateau à moteur qui nous croise creuse des vagues profondes, et nous sommes ballotés, absolument impuissants. Je songe alors à Moby Dick ou aux récits repris par En Patagonie: mais quelle folie ce devait être de mettre une chaloupe à la mer pour tenter de repêcher un homme, et quelle folie plus grande, absolument impensable, de chasser la baleine dans ces conditions !

(Pas étonnant qu'aujourd'hui les hommes s'ennuient tant.)

mardi 20 janvier 2009

FB IRL

Dimanche. Nous avons rendez-vous avec Patrick au Chat noir (rue Jean-Pierre Timbaud), mais finalement nous nous installons en face, dans un café vide.

Cette journée sera l'occasion d'apprendre bien des choses sur Patrick, en particulier qu'il est le traducteur-réviseur d'une biographie de Melville1 et le webmaster du site consacré à Claude Mauriac.
Nous discutons agréablement; nous faisons connaissance: après tout, je ne le connais que comme commentateur de mon blog et participant des lectures de L'Amour l'Automne chez Rémi, nous n'avons jamais eu l'occasion de nous parler plus de cinq minutes d'affilé.

Nous assistons à La Légende du grand Inquisiteur.

A la fin de la représentation, moment d'hésitation. Avec mon célèbre sens des relations sociales, j'hésite à aller me présenter, je sais (via FB) qu'une amie de Benoît est dans la salle, j'ai peur de déranger, de m'imposer. Seul le fait de savoir qu'il me sera impossible d'expliquer ensuite pourquoi je ne suis pas allée me présenter me décide à y aller. Je balbutie quelques mots à genou en aidant à éteindre les bougies.

On s'est bien amusé.

Nous avons évoqué la mémoire comme muscle, le costume d'inquisiteur taillé sur mesure (et le nombre de boutons), la tricherie au niveau du chapeau (les deux pompons remplacés par une ganse 2, la possibilité que Benoît prenne feu (le bûcher grandeur nature, la vengeance de Jésus, «Il revient et il n'est pas content»); le théâtre aujourd'hui qui ne «ne sent plus assez le cul», Cécile Sorel qui jouait au Français puis terminait sa soirée en descendant les marches des Folies Bergères, les danseuses des Folies Bergères (danseuses ou pas? (Sajani, danseuse, faisait la moue)), la possibilité de jouer la suite du Grand inquisiteur ou une adaptation des Discussions obstinées 3 dans un filet façon Théâtre des deux boules 4, l'organisation d'un happening à Bruxelles pour surprendre Jean-Yves en tee-shirt "Pranchère lovers" (j'ai songé confier cette organisation à Naoki),…

Benoît était le premier contact "pur FB" que je rencontrais.

Patrick, C. et moi déambulons aux Halles afin de s'acquitter d'une vieille promesse: boire une Guinness ensemble. Cela prend un peu de temps et nous finissons par échouer au Hall's Beer que je vais de ce pas ajouter à ma liste.


Note
1 : Herman Melville par Lewis Mumford, première biographie écrite lors de la redécouverte de Melville dans les années 20.

2 : Mais finalement, peut-être n'avions-nous pas les idées mal placées: Paul m'a appris hier que l'une des questions qu'on pose au pape lors de son intronisation est à peu près: "en avez-vous deux bien descendues?" (mais en latin, c'est tout de suite plus classe.) Est-ce une conséquence de la papesse Jeanne ?

3 : C.: — C'est quoi "Discussions obstinées"? Moi: — Un débat sur la pornographie. C.: — Ça ne m'étonne pas.

4 : C.: — C'est quoi le théâtre des deux boules? Moi: — Un cabaret porno où les ébats avaient lieu dans un filet au-dessus des spectateurs. On recevait de la sueur et autres… Benoît, mort de rire: — Ah tu connais?

lundi 25 février 2008

Désolation

Un blog me fait découvrir un dépotoir de livres.

Je songe à la fin de Bartleby:
Dead letters! does it not sound like dead men? Conceive a man by nature and misfortune prone to a pallid hopelessness, can any business seem more fitted to heighten it than that of continually handling these dead letters and assorting them for the flames? For by the cart-load they are annually burned. Sometimes from out the folded paper the pale clerk takes a ring: — the finger it was meant for, perhaps, moulders in the grave; a bank-note sent in swiftest charity: — he whom it would relieve, nor eats nor hungers any more; pardon for those who died despairing; hope for those who died unhoping; good tidings for those who died stifled by unrelieved calamities. On errands of life, these letters speed to death.
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